De crainte que la pandémie ne reprenne, le gouvernement chinois n’a pas assoupli les règles d’entrée sur le territoire pour les étrangers. Une stratégie de l’isolement qui prive le pays d’expats et va forcer les entreprises à recruter des locaux.
On voit tout de suite dans les grandes métropoles de la côte est à quel point la pandémie a isolé́ la Chine de l’Occident. Demandez dans les bars d’expatriés du quartier de Sanlitun, à Pékin, et vous obtiendrez toujours la même réponse : la clientèle habituelle – professeurs d’anglais, ingénieurs automobiles et hommes d’affaires – a diminué de moitié depuis le printemps dernier.
La Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine vient de publier un rapport qui témoigne d’une véritable fuite des cerveaux. Les trois quarts des entreprises interrogées déclarent que leurs collaborateurs sont bloqués dans leur pays d’origine faute d’être autorisés à revenir en Chine. “Nombre d’entre eux ont tout simplement renoncé́. On peut légitimement craindre que le vivier de talents ne se reconstitue jamais complètement”, indique le rapport. Et la situation va empirer à l’avenir car il est actuellement “extrêmement difficile” pour les entreprises basées en Chine d’obtenir des visas pour les contrats d’expatriés arrivant à expiration.
Dans le même temps, et c’est le deuxième message clé du rapport, les entreprises
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Auteur
Fabian Kretschmer est le correspondant du journal autrichien Die Presse pour la Chine et les deux Corées. Il a co-écrit un livre relatant le parcours d’une jeune femme qui a fuit la Corée du Nord.
Source
Créé en 1848, proche des milieux industriels et du Parti populaire (ÖVP, chrétien-conservateur) : voici le “journal de l’élite”, comme il se nomme lui-même. Ce journal de qualité a pris sa forme actuelle dans les années 1960. Il
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