Originaire du département de la Haute-Loire, Gaëlle Cerf a passé le plus clair de sa vie au Canada, où, en trente ans, elle s’est imposée dans le monde de la restauration. Aujourd’hui, explique-t-elle au quotidien La Presse, elle doit adapter son métier aux réalités de l’après-pandémie.
Gaëlle Cerf était âgée de 8 mois lorsque ses parents ont pris la décision de quitter la France pour s’installer à Ottawa. “Ses parents ne sont jamais repartis”, précise La Presse. Elle non plus.
Dans sa famille, confie Gaëlle Cerf au journal, la nourriture frôle l’obsession : “On mangeait et on parlait de ce qu’on allait manger après. C’était notre seul sujet de conversation.” C’est sans surprise qu’elle commence à côtoyer le monde des marmites, à la fin de l’adolescence. L’aspect administratif a rapidement suivi. “À la mi-vingtaine, la jeune Gaëlle est déjà responsable de la gestion d’un petit restaurant” à Montréal. Au début des années 2000, la restauratrice se joint au chef Martin Picard, qui venait d’ouvrir Au Pied de cochon, une adresse gastronomique de renom où elle va demeurer huit ans avant de vendre ses parts. “J’étais usée, fatiguée”, dit-elle.
De la gastronomie aux cuisines mobiles
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