Les entreprises allemandes ont du mal à recruter des cadres car les jeunes diplômés se détournent d’elles. Mais les personnes issues de l’immigration et les femmes compétentes ne manquent pas et pourraient occuper ces postes.
Les grandes entreprises sont désespérées. Elles n’ont jamais eu autant besoin de recruter et elles peinent à pourvoir les postes de cadres vacants. “Ironie du sort, note Der Spiegel, à l’heure où les Allemands prennent massivement leur retraite, les rêves de carrière de ceux qui devraient être en train de grimper les échelons changent : ils préfèrent la créativité à la roue de hamster, se réaliser soi-même plutôt que de trimer.” Pour comprendre ce phénomène, le magazine s’est rendu à la prestigieuse European Business School (EBS), où la scolarité coûte la modique somme de 43 085 euros pour une licence en administration des affaires. Parmi les étudiants, rares sont ceux qui aspirent à une brillante carrière dans un cabinet de conseil ou une multinationale. La majorité dit vouloir monter sa propre entreprise, comme Claas Wunderer, 19 ans, qui veut “être libre et prendre [ses] propres décisions”.
“Il est devenu plus difficile de trouver de jeunes professionnels qualifiés”, explique Andreas Butz, responsable des ressources humaines dans le cabinet d’audit financier et de conseil EY (Ernst and Young). Ses confrères aussi s’arrachent les cheveux. Que cela soit pour être plus libres et maîtriser leur temps ou s’investir dans des collectifs qui œuvrent contre le réchauffement climatique, les jeunes Allemands qualifiés manquent à l’appel pour occuper les postes de manager.
La solution : recruter de nouveaux profils
Manque d’ambition ou quête de sens ? Du haut de ses 77 ans, le
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Lancé en avril 2016 et destiné aux expatriés français et aux candidats à l’expatriation, Courrier Expat offre des informations puisées dans la presse internationale sur l’environnement professionnel et personnel des Français de l’étranger, sur le
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